Frigyes Karinthy
Karinthy était fasciné par le personnage de Gulliver de Swift. Il le
cite en référence ("Le rêve de Margitka",
"Histoire et pensée", "Ma patrie et ma patrie"). Il a consacré deux romans
("Capillaria" et "Farémido") à
des suites aux "Voyages de
Gulliver", mais aussi des nouvelles : dans "Microphonia" (1938) les gens sont écervelés au sens
propre ; dans "Contes pour les petits garçons de trois ans",
des gens bizarres, fantastiques, ne complotent pas, ne font pas la
guerre ; dans "Des voyages de Gulliver", une loi interdit aux
hommes d’état de parler par métaphores sous peine de mort car un cataclysme
avait succédé à la déclaration : « la guerre peut être
comparée à une averse purificatrice et à laquelle au fond de notre âme nous
aspirons tous. ». |
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