Frigyes Karinthy
Le rapport de Karinthy à la nature est
celui d’un philosophe qui s’interroge sur la place de l’homme : la
nature existe-t-elle sans l’homme ? L’homme et sa liberté sont-ils partie
de la nature ou en dehors ? Quels sont les rapports de l’art avec la
nature ? Quel rapport entretient le progrès technique avec la
nature ? Il exprime son opinion au fil de
ses nouvelles, le plus souvent incidemment. Le sujet n’est que rarement abordé
de front ou alors par des paraboles. La nature existe-t-elle sans l’homme :
« La nature est tombée malade
et sa maladie s’appelle Homme » ("Poussière") ; « Ce fruit merveilleux de la nature que nous
appelons cerveau humain » ("Premier vol") ;
« Oui, en ce temps-là la
nature avait un sens » ("Soleils") ; « Conscience, cet organe jusque-là inconnu
dans la nature »
("Propriété intellectuelle") ; « Ainsi tonnèrent et claironnèrent le ciel et la terre et le firmament
étoilé. Mais autour de l'homme tout était silence car l'oreille de l'homme
n'entend que le parler de l'intérieur. »
("Nature") ; « La
nature s’efforce de créer un organe plus parfait qu’elle-même en l’homme » ("Avenir") ;
« Pourquoi dans une main de Place de l’homme dans la nature :
« La nature m’a condamné à vie
par naissance » ("La
sentence") ; « La
logique des événements veut que dès qu’un individu achève sa mission envers
l’espèce, il doit périr »
("La logique des événements") ; « L’humanité est en grève contre Les rapports de l’art avec la nature :
« Mettez bien dans votre tête
que Le progrès technique et la nature :
« Pilastre de Rosiers fut le
premier martyr de la guerre menée contre la nature » ("Les martyrs de la navigations aérienne") ;
« Les villes, éruptions grises
sur le corps vert de la nature »
("Grande ville, petites
gens") ; « L’homme
constructeur exclut son maître la Nature » ("Tour de Babel et Segrave") ;
« La nature avait refusé à
l’homme le droit de voler »
("Trait oblique") ; « L’homme est la volonté qui transforme la nature à son service » ("La princesse et le crapaud") ;
« L’homme plus merveilleux que
sa mère nourricière la Nature, plus qu’elle, meilleur qu’elle, il ne lui doit
pas de réponse, il répond aussi pour elle » ("Radio !... Radio !...") ; « Il lança la première Roue, il la fit
tourner… ancêtre et premier descendant de |
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