Frigyes Karinthy : Nouvelles parues dans la presse

 

 

RIP (I)

afficher le texte en hongrois (page 69)

 

- Il ne veut pas partir… Il dit qu’il doit parler immédiatement avec monsieur le rédacteur.

- Bon, faites-le entrer.

Surgit une étrange figure pâle à la barbe hirsute, les vêtements chiffonnés, des brins de pailles dans les cheveux et la barbe.

- Monsieur le Rédacteur, c’est moi qui…

- Excusez-moi, mais vraiment…

- Vous ne me reconnaissez pas ?

Il touche nerveusement sa barbe.

- Hum… Bien sûr, je suis un peu négligé… Je n’ai pas eu le temps de m’occuper de moi… Tant pis, ce n’est pas ça qui compte… L’essentiel c’est que ça y est, tout va bien, enfin, enfin !

Ses yeux brillent.

- Monsieur le Rédacteur, je suis Winkler, je suis déjà venu vous voir, vous dire que je veux travailler, que je veux être auteur dramatique, auteur de cabaret, chansonnier, parce que j’adore la scène et je devine mon talent… Vous m’avez répondu l’autre jour que d’accord, c’est bien beau, pourquoi pas, mais ce n’est pas quelque chose qui se décide.  Que je devais travailler, produire, inventer, présenter quelque chose… Et nous nous sommes mis d’accord pour que je rentre chez moi et que la fois suivante je vous apporte tout un tas de choses déjà écrites, éventuellement des esquisses dramatiques, des projets achevés, des thèmes qui vous permettent de jauger mon talent.

- Oui, oui… Ça commence à me revenir. C’est donc vous ?

- Oui. Et ce tas de manuscrits sales, c’est ma promesse tenue. Je ne pouvais pas être tranquille avant de finir tout ça. Mais vous allez vite constater que je n’ai pas perdu mon temps.

- Tant mieux.

- Revenons à nos moutons. Voici le premier et le plus important, l’esquisse complète achevée d’un drame en trois actes, le scénario tout fait, peut-être pour le Théâtre National. Son titre est "Gloire".

- Gloire ? Très intéressant. De quoi ça parle ?

- De quoi ça pourrait parler ? C’est une brillante allégorie de la glorieuse victoire des empires centraux, avec prologue, douze scènes et apothéose. Le personnage central est la reine Zita, patronne des veuves et des orphelins. Un truc génial, sa majesté le roi Charles[1] apparaît lui-même, une image vivante, sabre au clair, sa couronne sur la tête, tendant pour bénédiction un bras vers la Transylvanie, l’autre vers la Pologne, le troisième vers la Croatie… Alors ? Qu’en pensez-vous ?

- Hum. Hum. Attendez, je voudrais vous demander…

- Ce qu’il y a encore ? Une bagatelle. J’ai ici une scène de cabaret. Le titre : "L’empereur !"

- L’empereur ? Hum. Hum. Si je ne me trompe pas…

- Vous ne vous trompez pas. La scène se joue à Paris, dans un troquet. Deux soldats français en lambeaux sont avachis là, en triste état. L’un se met à chanter "Les deux grenadiers" où il s’agit de la chute de Napoléon. Un bruit se fait brusquement entendre dans la rue. La taulière entre toute paniquée, elle crie « Les Allemands ! Les Allemands entrent dans Paris ! » La scène s’illumine. Deux pimpants capitaines de uhlans allemands entrent avec des drapeaux nationaux… L’un des capitaines chante la ballade "L’empereur !" qui a été écrite sur la musique des "deux grenadiers" et qui a pour sujet l’entrée de Guillaume II à la tête de ses troupes dans Paris tel un aigle… Lumière rouge, au fond de la scène apparaît le buste de l’empereur Guillaume, la tête haute, les bras croisés… Alors ?!!

- Hum. Intéressant. Hum. Dites-moi, euh…

- S’il reste encore quelque chose ? Je pense bien ! Tenez, une chanson sérieuse, intitulée : Hindenburg. Qu’en dire ? Qu’il me soit permis de citer seulement le refrain en toute modestie : « Le canon tonne – celui qui ne vacille pas, qui garde son courage, c’est Hindenburg. » Hein ? Ça, c’est quelque chose, hein ? Imaginez l’ovation du public, la foule en liesse après un tel refrain… Ils vont tous le chanter en chœur avec l’acteur, c’est clair…

- Bien sûr, mais il me semble…

- Qu’est-ce qu’il vous semble ? Car vous croyez que c’est tout ? Il en reste d’autres… Le livret complet d’un immense opéra spectacle dans lequel les soldats sur leur glorieux retour…

- Pardon, une minute, cher… comment… cher Winkler…

- Je sais, je sais. S’il reste encore quelque chose ? Eh bien oui. La cerise sur le gâteau. Il y a là toute une revue avec dedans un truc auquel aucun auteur dramatique n’a encore jamais pensé et qui recèle une double importance… Vous avez une idée ? Non, vous n’allez pas deviner… Je vais vous le dire : le héros de la revue est un multimillionnaire qui, après avoir tout essayé pour avoir un héritier, vient enfin à la décision de souscrire toute sa fortune en emprunts de guerre. Que dites-vous de cette idée ? Imaginez tous les théâtres qui se battront pour monter la pièce… Évidemment, ils voudraient tous s’assurer les éternelles faveurs du gouvernement… En outre…

- Attention, cher Monsieur Winkler… Juste une question… Quand est-ce que nous nous sommes rencontrés la dernière fois ?

Winkler se gratte la tête.

- Hum… Je ne sais pas exactement… Attendez… J’essaye de retrouver la date… En sortant  de la rédaction je suis directement monté en courant au Mont Gellért, je me suis jeté dans la grotte et j’ai décidé de ne pas en ressortir avant de finir mon travail. Et j’ai tenu bon. J’avais sur moi des tickets de pain pour un an, c’est ce que j’ai mangé et j’ai mâchouillé de l’oseille sauvage pour l’accompagner.

- Vous n’avez jamais dormi ?

- Pas avant d’achever. Mais le travail fini, je dois l’avouer, j’ai un peu dormi. Je me suis réveillé il y a une demi-heure, j’ai ramassé les manuscrits, et sans perdre une minute je suis monté dans le premier tram et je suis venu ici sur le champ. Me voici donc et j’attends vos instructions. Avouez, Monsieur le Rédacteur que j’ai surpassé au-delà de toute attente les espérances que vous avez fondées en moi et en ma carrière théâtrale…

- Mais oui, cher Winkler… Et maintenant ramassez vos manuscrits et munissez-vous de tickets de pain pour une année supplémentaire.

- Et ?

- …Retournez dans votre grotte et continuez de dormir. Je vous téléphonerai quand j’aurai besoin de vous.

 

Színházi Élet , 9-16 février 1919.

 

RIP (II)[2]

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- C’est pour le camarade rédacteur.

- Qui c’est ?

- J’avoue que je ne sais pas son nom… Mais il est déjà venu il y a peut-être cinq semaines, un barbu…

- Un barbu ?

- Ce barbu qui a apporté les manuscrits… Puis vous lui avez dit, camarade rédacteur, de retourner d’où il venait et de continuer de dormir…

Ah oui, j’y suis. Maître Rip que voici un an, par une malheureuse idée j’ai envoyé collecter des thèmes, des idées et de revenir ensuite s’il en a trouvé… Et qui ensuite s’est caché pendant un an dans une grotte du Mont Gellért et il n’en est ressorti qu’il y a cinq semaines pour venir me surprendre avec des chansons, des pièces de théâtre et des scènes qui chantaient soit l’apothéose de l’empereur Guillaume, soit l’entrée des Allemands dans Paris, soit le succès de l’emprunt de guerre ou encore la victoire de Hindenburg… Et que j’ai une nouvelle fois envoyé dans sa grotte pour un temps. Apparemment il est ressorti. Puisqu’il faut en passer par là, qu’il entre.

- Je vous souhaite le bonjour, Monsieur le Rédacteur.

- Camarade. Que puis-je pour vous, cher camarade Winkler ? Que m’avez-vous apporté ?

- Alors voyez-vous, j’ai compris que ma dernière visite est tombée un peu à plat. J’avais pris vos conseils de l’année dernière très au sérieux, j’ai trop longtemps collecté des sujets, beaucoup ont perdu leur actualité entre-temps. En sortant de chez vous il y a cinq semaines j’ai parcouru quelques journaux pour m’informer sur ce que le monde attend de nos jours d’un écrivain pauvre mais génial comme moi. Oui, cher Monsieur le Rédacteur, soit dit entre nous, c’était un monde sale ce monde de guerre, avec toutes ces crapules de généraux et de profiteurs de guerre qui ont monté les pauvres peuples les uns contre les autres. Je ne comprends même pas comment il a pu y avoir des écrivains sans conscience qui avaient le culot de louanger ce monde de déshonneur… Moi j’en ai eu assez. Ayant lu les journaux, je me suis résolu à m’adapter aux nouveaux idéaux qui ont glorieusement conquis le monde pendant ma longue retraite. J’ai regagné ma grotte, j’ai emporté cinq semaines de tickets de pain pour tromper ma faim, ça m’a permis d’achever les esquisses de quelques drames et de comédies qui s’imprègnent tous des affaires des gens pauvres et que j’ai l’honneur de vous présenter.

- C’est-à-dire, cher camarade Rip…

- Patientez. En voici tout de suite un premier. Le jour où je l’aurai développé dans les détails et ce sera monté, les gens honnêtes se diront : c’est ainsi qu’il faut parler, c’est autre chose ça. Car il ne s’agit pas là de quelque chef de guerre extravagant ou de roi assassin et sanguinaire comme c’était la spécialité des écrivains de naguère… Dans celui-ci il n’y a que des hommes pauvres mais honnêtes… Le héros, voyez-vous, est un brave ouvrier qui travaille à la sueur de ses deux mains, mais il va de soi que ça porte ses fruits… Au début il travaille simplement dans une fabrique, mais grâce à son assiduité et à son labeur consciencieux il monte, il dirigera un petit atelier, l’atelier se développe… Il grandit comme il faut… Il finira par devenir une grande fabrique capable de pourvoir le pays tout entier en pièces détachées nécessaires, voyez-vous, et le directeur et propriétaire de cette fabrique n’est autre que lui, l’ouvrier honnête et diligent, pas un quelconque sale usurier ou millionnaire de guerre comme dans l’ancien monde…

- C’est-à-dire, cher camarade Rip, justement…

- Vous croyez que c’est trop osé, que le public habitué à l’ancien monde n’arriverait pas à le digérer ? Il est vrai que ça ne manque pas de hardiesse, je ne l’envoie pas dire. J’ai un autre sujet, encore plus raide, effectivement malaisé à comprendre… Sauf votre respect, ça tourne autour d’un mendiant, un pauvre mendiant misérable qu’on le veuille ou non… Ce mendiant mendie au coin de la rue, mais un jour il trouve un billet de loterie… Il n’y prête pas attention, c’est par pur hasard qu’il le garde, il l’oublie même… Mais alors là-dessus, au deuxième acte, il arrive une si grande surprise dont le public n’ose même pas rêver… Ne vous cassez pas la tête, Monsieur le Rédacteur, vous n’arriverez pas à le deviner, il vaut mieux que je vous le dise… Avec son ticket il va gagner le gros lot, le pauvre mendiant, quatre cent mille couronnes au bas mot, mais s’il est plus chanceux ça peut monter à six cent mille ! Alors qu’en dites-vous ?

- C’est très beau, mais…

- Eh oui, il les gagne comme qui rigole, et avec ça il va aussitôt s’acheter un château, un château enchanté, il y emmène sa belle, il y vit comme un prince…

- Bon, d’accord, mais je dois vous dire…

- Que le sujet est trop moderne ? Mais voyons, Monsieur le Rédacteur, vous ne vous êtes toujours pas fait au monde nouveau. Que direz-vous alors de mon troisième sujet dans lequel il s’agit d’une jeune ouvrière ordinaire qui ignore totalement tous les luxes, lumières et joies qui sont en ce monde. Alors un jour cette ouvrière rentre chez elle en chantant dans la rue. Justement une automobile passe lentement dans cette rue avec à son bord un richissime industriel… Il entend la voix de la jeune fille et il découvre qu’elle pourrait devenir une cantatrice accomplie… Il descend de son auto, il invite la pauvre mais honnête ouvrière à monter avec lui, il lui fait prendre des leçons de chant, il l’installe dans un bel appartement de douze pièces avenue Andrássy ou un autre quartier résidentiel… Il en fait une cantatrice célèbre qui attirera comme un aimant richesse et succès… et…

- Écoutez, cher camarade Rip, je vous propose…

- De ne pas perdre de temps et de m’asseoir immédiatement pour travailler ces superbes sujets modernes ?

- Pas tout à fait. Retournez plutôt encore un peu dans votre grotte et continuez de dormir. Mais avant, sur la route, achetez-vous quelques petits cahiers sur la production socialiste… Et moi je vous dis à la prochaine.

 

Színházi Élet , 27 avril-3 mai 1919.


 

Le quatriÈme rÉveil de Rip[3]

 

- Qui ça ?

- Vous devez vous souvenir de lui, Monsieur le Rédacteur… C’est la quatrième fois qu’on le voit… La dernière fois il y a quatre mois… ce barbu… avec les manuscrits…

- Ah oui, Maître Rip… Qu’il entre.

Il bondit dans la pièce, les yeux étincelants.

- Bonjour, camarade rédacteur…

Je suis interloqué.

- Pardon, cher Rip…

- Pas un mot ! Je ne vous permets pas de m’interrompre, avant d’avoir fini ce que j’ai à dire, mais vous n’en aurez pas besoin. Vous serez très satisfait de moi, camarade rédacteur, vous serez enchanté… J’ai suivi votre conseil, je ne suis plus l’esprit bouché que j’ai été. La personne qui se tient devant vous est une âme réincarnée, un calice ouvert qui a recueilli le courant idéologique affluant des temps nouveaux, qui a compris les magnifiques slogans qui ont pour vocation de gouverner le monde et de faire la lumière sur les prochains millénaires de l’histoire. Bref : quand vous m’avez renvoyé, il y a quatre mois, affirmant que mes sujets collectés avec diligence ne valaient pas tripette parce que le monde avait définitivement changé et les anciens idéaux n’avaient plus cours, j’ai immédiatement décidé de commencer une vie nouvelle et de me mettre au travail, parce que je veux devenir à tout prix écrivain et principalement auteur dramatique. J’ai acheté dans le premier kiosque "Anarchie de la production et la cataracte" du camarade Boukharine[4], "Colonies de vacances et fabrication de boulettes à la confiture dans la société communiste" du camarade Lénine, "Exploitation capitaliste dans le domaine des potagers de légumineuses" du camarade Bumbornoff, ainsi que "Comment devra être le bâton de réglisse dans deux mille ans" du camarade Griffou ; équipé de ces ouvrages, je me suis jeté dans ma grotte du Mont Gellért et je me suis mis au travail. Je n’ai ni bu ni mangé, j’ai coupé le contact avec le monde extérieur pendant quatre mois – mais me voici prêt, enfin !

- Écoutez, cher Rip…

- Assez, assez ! Vous parlerez quand vous aurez connaissance au moins du sujet et de la conception fondamentale de mes œuvres. Cette fois, vu qu’il ne s’agit pas de quelques misérables années, mais de nombreux millénaires, je ne me suis pas contenté de n’écrire que des esquisses. Vous trouverez dans ce paquet deux romans complets, plusieurs pièces en trois actes, quelques scènes et saynètes, un entier recueil de poèmes et une myriade d’articles littéraires attendant d’être imprimés, montés, joués, mis en musique. Pour ne parler que de cet épais manuscrit-là, savez-vous ce qu’il contient ? Ne vous cassez pas la tête, je préfère vous le dire. Une apothéose, voyez-vous, une apothéose en cinq actes. Voyez-vous, il est écrit là-dedans comment vivent les gens dans une société communiste. À présenter le premier mai. Une particularité de la pièce est que tous ses héros sont des prolétaires, les bourgeois ne sont que le personnel de service. Sinon les gens dedans sont tous pareils, de même hauteur et de même largeur – l’apprentissage du texte est facilité par le fait que tous les personnages parlent en même temps et disent la même chose, c’est-à-dire que dans cette société la vie est un bonheur car il n’y a plus de différence entre homme et homme, vu que dans l’ancien monde la source de toutes les différences était l’anarchie de la production ;

- Très cher Maître Rip, que Dieu vous bénisse…

- Quoi, vous craignez que la pièce ne soit pas assez communiste ? En voici une autre. Scène dramatique du monde révolu. Son titre : "Exploitation". Cela commence par un grandiose défilé. Les capitalistes et les bourgeois défilent sous des drapeaux jaunes. Sur les drapeaux il est écrit : "Mort aux prolétaires, extirpons le prolétariat pour pouvoir mieux les exploiter. Assassinons les ouvriers pour qu’ils travaillent davantage pour nous." Ensuite commence l’exploitation, le saccage proprement dit. Les bourgeois aux dents grinçantes trimballent des grands sacs et ils saquent tout le monde. Au dehors, dans la nuit, l’anarchie de la production fait rage. Soudain surgit György Lukács[5] et il se met à produire socialement. Alors pendant qu’il produit, qu’il produit, tout à coup…

- Un mot, mon cher Professeur, s’il vous plaît…

- Vous voulez en savoir plus ? Il y a là une scène d’agitprop. Les décors, à mon avis, pourraient être fabriqués par le camarade Uitz[6]. La mort de Sándor Petőfi. Le poète est couché sur le champ de bataille avec l’essai cadastral de Tibor Nyéri "L’importance de mes nouvelles dans la société communiste" à la main et déclare qu’il meurt pour la conviction de Cicerini de n’avoir pas du tout besoin de chansons de cabaret.  À cet instant…

- C’est que…

- Que dites-vous d’une telle scène ? La scène est dans le noir. Un contre-révolutionnaire se dissimule dans l’obscurité et on entend que tantôt il propage des faux bruits, tantôt il tremble de peur. Rideau. Ça ne vous plaît pas ? Ou prenez celui-ci…

Je ne pouvais faire autre chose, j’ai attrapé une pile de "Színházi Élet[7]" et je les ai fourrés dans sa bouche, je lui ai attaché les mains dans le dos pour lui faire écouter la sentence :

- Cher Rip, retournez vite dans la grotte et continuez de dormir. Le problème est que vos visites chez nous sont trop espacées – vous devriez augmenter la fréquence de vos visites si vous voulez produire quelque chose que je puisse enfin accepter. La paix a duré quarante ans et vous êtes venu dans la cinquantième année – la guerre a duré quatre ans et vous êtes venu dans le cinquième, la dictature quatre mois et vous venez dans le cinquième. Dieu vous bénisse, levez-vous plus tôt la prochaine fois, au revoir, adieu !

 

Színházi Élet , Juillet 1919.

Article suivant paru dans Színházi Élet



[1] Charles premier (1887-1922). Dernier empereur d’Autriche.

[2] La nouvelle a paru pendant "République des Conseils" (avril - juin 1919) dirigée par Béla Kun.

[3] Publiée après la chute de la "République des Conseils" et la prise de pouvoir de Horthy.

[4] Nicolaï Boukharine (1888-1938). Homme politique soviétique.

[5] György Lukács (1885-1971). Philosophe marxiste hongrois.

[6] Béla Uitz (1887-1972). Peintre et affichiste hongrois.

[7] Vie Théâtrale.