Frigyes Karinthy - Poésies : À nul je ne peux le confier

                                                           

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averse le 2 avril 1927, dans l’après-midi

 

Dans les nuages du printemps

Jaillit un éclair brusquement -

Battant de cloche zigzaguant

Et un petit instant plus tard

Sonna le tocsin du ciel noir.

Juste un coup

Répondit le tocsin de mon âme :

Tocsin, merci de m’avoir aperçu

Télégraphe céleste,

Merci d’avoir répandu

Le SOS de mon bateau qui sombre

Tonnerre du ciel, merci d’avoir crié pour moi

Peut-être Dieu entendra-t-il

Ou quelque autre :

Moi je ne suis qu’un homme, moi je crierais en vain.

 

Suite du recueil