Frigyes Karinthy : Chroniques parues

dans la presse, réparties selon les périodiques

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IntitulÉs Les plus fréquents Pesti Napló (Le Quotidien de Pest) Az Est (Le Soir) Színházi Élet (Vie Théâtrale) Magyarország (Hongrie) Az Újság (Les Nouvelles) Nyugat (Occident) Les autres (par ordre alphabétique) A Hét (La Semaine) A Nap (Le Jour) A Toll (La Plume) Bacs-Megyei Napló (Quotidien du Département de Bács) Borsszem Jankó (Jeannot Grain de Poivre) Budapesti Hírlap (Journal de Budapest) Esti Élet (Vie du soir) Fidibusz (Fidibus) Friss Újság (Nouvelles Fraîches) Hétfői Hírlap (Journal du Lundi) Pesti Futár (Le Courrier de Pest) Politikai Napló (Le Quotidien Politique) Tolnai Világlapja (Journal Mondial de Tolna) Új Idők (Temps Nouveaux) Ünnep(Fête) Világ (Monde)

Commentaires Les divers périodiques dans lesquels Karinthy a publié ses chroniques ont des styles et des publics très différents. D’où l’intérêt de cette répartition. Jusqu’aux années 1920 Karinthy publie modérément dans la presse, et souvent dans des journaux humoristiques (Borszem Jankó, Fidibusz, A Nap). Pesti Napló était un journal sérieux, avec le profil de notre Le Monde. C’est dans ce journal que Karinthy publie, non la plupart, mais le plus grand nombre de ses chroniques et ceci jusqu’à sa mort en 1938. C’est dans ce journal que l’on trouve le plus ses réflexions à caractère philosophiques, sociales ou politiques, parfois, mais non majoritairement motivées par des faits d’actualité. Ces chroniques sont proches de celles qu’il a publiées dans Nyugat, dans A Hét (deux chroniques), dans A Toll et dans Magyarország (à partir de 1925). À placer dans cette catégorie quatorze chroniques publiées entre 1935 et 1938 (dont la majorité a trait à Hitler et au nazisme) dont nous n’avons pas retrouvé le périodique. Dans Az Újság (publications entre 1906 et 1916) on trouve une majorité de chroniques à caractère satirique en rapport avec l’actualité et la guerre à partir de 1914. Après Pesti Napló, c’est dans Az Est que l’on trouve le plus fréquemment des chroniques. Elles y sont beaucoup plus courtes, ont un caractère plus souvent satirique et n’ont pas prétention à "l’universel" comme de nombreuses autres. Ce sont souvent des reportages sur commande ou des "billets". Dans l’hebdomadaire Színházi Élet, le style est beaucoup plus satirique et plongé dans l’actualité théâtrale de l’époque (Notons qu’un très grand nombre d’artistes cités dans cet hebdomadaire ont fait par la suite, à partir des années 1945, une brillante carrière aux États-Unis). Les autres périodiques n’ont publié qu’épisodiquement des chroniques de Karinthy. La revue Nyugat (Occident) doit être mentionnée à part : c’était la revue du courtant intellectuel hongrois. Les plus importants écrivains de l’époque y ont publié des articles.