Frigyes Karinthy :  Théâtre Hököm

 

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le serment

 

Histoire littéraire romancée en deux tableaux

 

PERSONNAGES :

 

LIZY 

SÁNDOR[1]

PREMIER DANDY 

DEUXIÈME DANDY 

ÉTEIGNEUR DE RÉVERBÈRES,

RECEVEUR,  OUVRIER,

(ces trois sont la même personne)

 

La scène se passe à proximité du Danube à Pest, près de la Redoute, là où commence le Corso aujourd’hui. On voit le fleuve dans l’arrière-plan, une partie de l’embarcadère. À gauche le fortin du Château, une rue étroite près du Théâtre Allemand. À droite un tas de pierres, derrière une grande lanterne allumée.

Nous sommes environ en 1845, une nuit de printemps après onze heures, c’est la pleine lune.

 

SÁNDOR (assis au pied du tas de pierres, porte une légère cape de printemps, tient à la main un cahier et y note quelque chose à la lumière du réverbère. Soudain il dresse l’oreille.)

Une voix de femme pleurniche derrière les coulisses et crie : « Marie, Marie ! » - elle est suivie de deux voix d’homme goguenardes : « Arrêtez, où courez-vous ! C’est moi, Marie, vous ne me voyez pas ? » etc.).

LIZY (fuit dans la rue, en crinoline, elle pleure.) : Marie ! Marie !...

PREMIER DANDY, DEUXIÈME DANDY (la suivent en s’esclaffant

PREMIER DANDY : Arrêtez-vous, belle dame !

DEUXIÈME DANDY : Pourquoi nous fuyez-vous ?

PREMIER DANDY : Revenez !

DEUXIÈME DANDY (grasseye) : Parole d’officier, je suis la Marie que vous cherchez ! (Il prend une voix de servante.) « Mais, ma gentille demoiselle, où fous cachez-fous ? Enfin che fous retrouffe, fous m’affez fait grand peur, que che vous embrasse partout dans ma grande joie ! » (Il lui barre la route en passant devant elle.)

LIZY (fait demi-tour, fuit vers le tas de pierres, les deux dandys à ses trousses.)

SÁNDOR (saute brusquement sur pieds quand elle arrive à son niveau, il se tourne sévèrement et nerveusement vers les deux dandys) : Vous désirez ?

PREMIER DANDY (stoppe dans sa course) : Comment ?

SÁNDOR : Déguerpissez!

PREMIER DANDY (pose son monocle, toise Sándor) : Comment oses-tu nous adresser la parole ?

SÁNDOR (se maîtrise, sereinement) : Et toi, comment oses-tu tourmenter cette jeune fille ?

PREMIER DANDY : Tu me tutoies ? Insolent !

SÁNDOR (le regarde droit dans les yeux) : Je ne te tutoie pas, puisque tu ne me tutoies pas non plus !

PREMIER DANDY (lève sa canne).

SÁNDOR (se plante devant lui).

DEUXIÈME DANDY (intervient) : Mais laissez donc, Gaston ![2] Tu ne vas tout de même pas te battre ici avec un manant ! Tu cherches satisfaction ?

PREMIER DANDY : Mais il m’a dit…

DEUXIÈME DANDY : Laisse tomber, tu ne vois pas que c’est Marie ?!

PREMIER DANDY (rigole) : La Valentine de Madame ? (Complimentant Lizy.) Mille excuses, Madame ! Je suis ravi d’avoir pu reconduire la patriote égarée entre les bras de sa fidèle nourrice ! Pardon, dans ce cas nous nous retirons ! (Ils se prosternent en reculant.) Vive l’amour !

DEUXIÈME DANDY Au clair de la Lune ! (Tous deux s’éloignent par la gauche avec un grand rire ironique.)

SÁNDOR (les suit d’un regard hostile) : Messieurs !

LIZY (renifle).

SÁNDOR : Messieurs ! Messieurs les Budapestois !... (Il fait un geste amer de renoncement.) Il a raison.

LIZY (cesse de renifler, curieuse) : Qui a raison ?

SÁNDOR (se tourne vers elle, crûment) : Qui êtes-vous, petite ?

LIZY (avec dignité) : Mais Monsieur !

SÁNDOR (gêné) : Oh pardon, chère Mademoiselle ! Qui étaient ces deux mirliflores ?

LIZY (renifle) : Qu’est-ce que j’en sais ?... Ils m’ont couru après… Quand je cherchais Marie… Vous n’avez pas vu Marie ?

SÁNDOR : Qui est Marie ?

LIZY (fâchée) : C’est ma vieille gouvernante… qui m’a accompagnée au théâtre.

SÁNDOR (naïvement) : Elle était comment ?

LIZY : Triste.

SÁNDOR : Marie ?

LIZY : Mais non, La pièce. Intrigue et Amour, de Schiller.

SÁNDOR : Tiens donc ! C’est vrai que c’est triste. Bien sûr, c’est la jeunesse.

LIZY : De qui ? Marie ?

SÁNDOR : Mais non. C’est Schiller qui était jeune quand il a écrit sa pièce.

LIZY (ouvre de grands yeux) : Parce que vous la connaissez ?

SÁNDOR (rit) : Le manant que je suis ? (Il fait un signe vers l’arrière.) Comme l’a dit aussi cet abruti. (En badinant.) Eh bien, que pensez-vous Mademoiselle, quelle sorte d’artisan je suis ?

LIZY (le toise et glousse la main sur sa bouche).

SÁNDOR (étonné, se penche plus près d’elle) : Qu’est-ce qui se passe, vous pleurez encore ?

LIZY (rit).

SÁNDOR (surpris) : Ou alors, vous riez ? Fichtre ! Qu’est-ce qui vous fait rire ? Le métier que je peux exercer ? Qu’y a-t-il de drôle là-dedans ? Dans quel métier vous me voyez ?

LIZY : Je ne vous le dirai pas.

SÁNDOR : Pourquoi non ? Ce serait quelque chose de vilain ? Dites-le ! Vous me prenez pour un quoi ? Tel que vous me voyez ici. (Il se redresse.)

LIZY (rit).

SÁNDOR : Un charmeur de rats, peut-être ? Un joueur de flûte pour entraîner les deux rats qui vous ont importunée, Mademoiselle ?

LIZY (reste silencieuse).

SÁNDOR : Hum. Ou un tailleur de pierres ? Parce que pour ce qui est de façonner, vous ne seriez pas tombée loin.

LIZY : Ah, vous êtes cordonnier ?

SÁNDOR (déçu) : Quoi ? Nom d’une pipe ! Et pourquoi donc ?

LIZY : Vous ressemblez tellement à un cordonnier. Et vous en avez aussi la voix éraillée.

SÁNDOR : J’ai une tête de cordonnier ? Et sa voix éraillée ? Au clair de la Lune. (Il se racle la gorge, il chante faux.) Ce serait peut-être mieux comme ça, comme les dandys ?

LIZY (rit) : Vous le faites drôlement bien. Comme un comédien.

SÁNDOR (fier) : Je pense bien !

LIZY : Continuez ! J’aime les comédiens. Monsieur Bassastrahl qui a joué Egmont !

SÁNDOR (prend une pose) : Être ou ne pas être, voilà la question !

LIZY : Comme vous êtes doué ! Vous avez du talent ! Récitez autre chose !

SÁNDOR (dans la même pose, sur un ton morne) : 

                            Le bison a grimpé sur le puits,

                            Moi, mon âme, ne me tente pas,

                            Parce que si tu me tentes encore,

                            De honte je vais mourir.

LIZY : Fichtre !

SÁNDOR : Cela ne vous a pas plu ? Ce joli poème ?

LIZY : Un poème de paysan !

SÁNDOR : Et alors, ce n’est pas beau ? Qu’est-ce qui est beau pour vous ?

LIZY : Un qui est beau… attendez… Celui de la pivoine…

SÁNDOR : Je ne connais pas celui-là.

LIZY : Alors écoutez ! (Rêveusement.)

                            « Sous une tonnelle de pivoines

                            Était assise la belle,

                            Avec à ses côtés

                            Le preux Florian Butter.

                            Le rossignol trillait

                            Sur le cognassier,

                            Et la pâle jeune fille

                            Dit d’une voix fondante :

                            Mon frêle cœur se fendra

                            Encore cette nuit,

                            Si tu meurs mon amour,

                            Florian Butter.

                            Et d’une voix tremblante

                            Répondit Florian Butter :

                            Je t’aimerai jusqu’à ma mort,

                            Pâle jeune fille. »

SÁNDOR : Bravo ! C’était ravissant ! Vous chantez aussi bien que le rossignol ! Mieux que Madame Déry[3] !...

LIZY (fière) : Vraiment ?

SÁNDOR : Comment vous appelez-vous, petite jeune fille ?

LIZY : Lizy. Et vous ?

SÁNDOR : Moi, Sándor.

LIZY : Le prénom que je préfère. (Elle soupire.) Mon prince charmant s’appelle aussi comme ça.

SÁNDOR : Ah oui ? Et est-ce qu’il me ressemble ?

LIZY : Je ne sais pas.

SÁNDOR : Vous ne savez pas ?!

LIZY : Je ne l’ai jamais vu.

SÁNDOR : Est-ce possible ?

LIZY (soupire) : Je ne le connais pas.

SÁNDOR : Eh bien ! Serait-ce l’empereur de Chine ?

LIZY : L’empereur des cœurs – c’est un poète.

SÁNDOR (sursaute, troublé, doucement) : Un poète ?

LIZY : C’est lui qui écrit les plus beaux poèmes.

SÁNDOR : Et… Il s’appelle Sándor.

LIZY : Sándor.

SÁNDOR (très ému) : Chère Lizy ! Que vous êtes adorable ! Comme votre voix est jolie… quand vous prononcez ce nom. Alors dites, comment s’appelle votre idéal, celui que vous n’avez jamais vu… dont vous croyez ne l’avoir jamais rencontré ? (Il se penche tout près d’elle.)

LIZY (rêveusement) : SándorSándorSándor Vachott[4]

SÁNDOR (recule, se mord les lèvres).

LIZY : C’est dans « Honderű[5] » qu’on peut lire ses poèmes.

SÁNDOR (de mauvais gré) : Je sais.

LIZY : Vous les avez lus ?

SÁNDOR : Non !

LIZY : Vous n’aimez pas les poèmes ?

SÁNDOR (vivement) : Non !

LIZY (étonnée) : Pourquoi ?

SÁNDOR : C’est comme ça. Il y a trop de gens qui écrivent des poèmes.

LIZY (boudeuse) : Vous n’aimez pas les idéaux et les beaux rêves ? Alors vous ne pouvez pas être un homme bon. Qu’est-ce que vous aimez alors ?

SÁNDOR (Son regard se perd dans le lointain, pendant que depuis l’embarcadère retentissent des mélodies langoureuses, une valse de Lanner[6], peut-être depuis le Danube. Cette valse va accompagner la scène jusqu’au bout, avant de se transformer en une procession dans la scène suivante.) : Ce que j’aime, me demandez-vous ?... Je n’aime pas le discours ampoulé… la comédie… les deux insolents qui t’ont poursuivie tantôt, petite fille… ni même le miaulement aux pivoines que tu viens de me réciter… (Vers la musique.) Encore moins ce cocorico… Qu’est-ce que j’aime ? J’aime cette nuit étrange ici… J’aime t’avoir rencontrée… Que je ne sache pas qui tu es et que tu ne saches pas qui je suis… J’aime la Lune qui brille, j’aime que tu t’appelles Lizy… J’aime que Lizy rime avec poésie…J’aime deux choses : ce qui est tout petit et ce qui est énormément grand…

LIZY (ouvre de grands yeux) : Qu’est-ce qui est tout petit ?

SÁNDOR (écarte les bras) : L’univers…

LIZY : Il est petit ?... Et qu’est-ce qui est énormément grand ?

SÁNDOR : Tes deux yeux, ma Lizy !

LIZY (recule involontairement, pleurniche) : Marie !... Marie !...

SÁNDOR : Qu’y a-t-il ?

LIZY : Je dois rentrer à la maison… Marie…

SÁNDOR : Allons ! Je vous raccompagne.

LIZY : Ce n’est pas permis.

SÁNDOR : Alors attendons encore un peu. Elle va venir, elle va venir vous chercher.

LIZY : J’ai peur… Je suis fatiguée…

SÁNDOR : Allons, assieds-toi là. (Il la force à s’asseoir sur le tas de pierres, il s’assoit près d’elle.) Petite sorcière !

LIZY (minaude) : Pardon, Monsieur ! Ne me tutoyez pas ! Je ne suis pas une sorcière.

SÁNDOR : Mais si, pourtant. Je te connais maintenant. C’est du Mont Gellért que tu as accouru… Pour m’ensorceler…

LIZY (sursaute, crie) : Marie !... Marie !... Elle est là, Marie ! Accompagnez-moi jusqu’à elle.

SÁNDOR : Attends… Attendez… Avant de partir. (Il se met debout sur sa pierre.) Embrasse-moi !

LIZY (rit de bon cœur).

SÁNDOR (sombrement) : Qu’est-ce qui vous fait rire ?

LIZY : Ce que vous dites.

SÁNDOR : Vous ne m’embrassez pas ?

LIZY : Un petit chétif comme vous ? Pour quoi faire ?

SÁNDOR : Pour quoi faire ? (Sombrement, vite, animé.) Pour que… ce petit chétif… debout ici… dans ce monde immense, amer et sombre… soit racheté par ce talisman, ton baiser.

LIZY : Venez enfin… euh… Monsieur Sándor… partons.

SÁNDOR : Pas avant que ne m’ayez embrassé.

LIZY : Alors je vous dis adieu, je pars seule.

SÁNDOR : Moi, je ne bouge pas d’ici d’un iota. (Il lève deux doigts pour prêter serment.) Je le jure sur le Dieu de l’Amour !

LIZY (réfléchit, fait un pas vers lui, s’arrête, tape du pied, boudeuse) : Tant pis, restez ici !

SÁNDOR (même jeu) : Alors je reste ici !

LIZY : Vous pouvez même vous pétrifier.

SÁNDOR (même jeu) : Alors je me pétrifie…

LIZY : Vous pourrez bien rester érigé cent ans.

SÁNDOR : Je pourrai bien rester ériger cent ans…

LIZY : Ben, Dieu vous garde, Monsieur Sándor. Je repasserai dans soixante-dix ans pour voir si vous êtes toujours ici.

SÁNDOR (ne répond rien, reste immobile).

LIZY (piétine, boude, s’approche de Sándor, tout près de lui) : Eh bien !… Venez enfin !

SÁNDOR (ne répond rien, reste immobile).

LIZY (boudeuse) : Ben alors – restez ! Dieu vous garde !... (Elle regarde vers la gauche.) Marie ! Marie ! J’arrive ! (Elle part en courant.)

SÁNDOR (reste planté. Trente secondes de silence, seule la Lune brille. Une voix éraillée depuis la gauche).

L’ÉTEIGNEUR DE RÉVERBÈRES (s’approche en chantant de derrière les coulisses une chanson de veilleur de nuit de l’époque. Il atteint le réverbère, s’affaire pour l’éteindre. Obscurité. Il continue son chemin en chantant, sa voix s’évanouit. – La valse de Lanner se transforme en une valse de Strauss, puis après trois ou quatre autres variations caractéristiques des époques successives, devient de plus en plus forte, jusqu’à devenir une musique de jazz, faisant comprendre que soixante-dix ans ont passé. Lorsque la musique en est là, sans que le rideau soit baissé, dans le noir on entend un dialogue qui s’approche, puis la lumière envahit la scène progressivement).

VOIX de l’OUVRIER : Où allez-vous, Grand-Mère ?

VOIX de LIZY : Jusque-là, devant le théâtre.

VOIX de l’OUVRIER : Quel théâtre ? Il n’y a pas de théâtre par ici. Vous voulez parler du cinéma ?

VOIX de LIZY : Non. Le Théâtre Allemand.

VOIX de l’OUVRIER : Vous vous êtes trompée, Grand-Mère. C’est la place de la Redoute, ici.

VOIX de LIZY : Je ne sais pas le nom de la place. C’est ici que le vapeur m’a déposée.

L’OUVRIER : D’où venez-vous ?

LIZY : De loin. Je vais chez mon petit-fils médecin.

L’OUVRIER : Il me semble que vous êtes un peu perdue à Budapest.

LIZY : Mais non, pas trop. Je suis déjà venue.

L’OUVRIER : Quand ça ?

LIZY : Ça doit faire soixante-dix ans.

L’OUVRIER (rit) : Une bagatelle !

LIZY : Le théâtre allemand était ici, ici même. Je le revois comme si c’était hier. À droite le Théâtre, à gauche le tas de pierres, le réverbère, avec celui qui avait une tête de cordonnier…

L’OUVRIER : Une tête de cordonnier ?

LIZY : Oui, lui. Il s’appelait Sándor…

OUVRIER : Qu’est-ce que vous racontez, Grand-Mère ?

LIZY : Je vous jure sur la Vierge Marie… Il m’a dit qu’il ne bougerait pas tant que…

L’OUVRIER (éclate de rire) : De quel cordonnier parlez-vous, Grand-Mère ?

LIZY : Celui qui m’a dit qu’il ne bougerait pas… Attendez, mon fils… que ça me revienne… Ici il y avait le théâtre, là le fortin… Là-bas le tas de cailloux, il est monté dessus…

L’OUVRIER : Par-là ? Il y a justement une cérémonie.

 

(La scène est tout à fait éclairée. On est Place Petőfi, au même endroit que dans la première scène, aux alentours de 1910. À l’emplacement du tas de pierres, la statue de Petőfi. Des grandes couronnes sur le socle. Une délégation portant des couronnes devant la statue. Lizy, vieille dame octogénaire se tient à gauche, à côté d’elle l’éteigneur de réverbères, en Ouvrier.)

 

Le PORTE-PAROLE DE LA DÉLÉGATION (récite) : Nous sommes venus devant toi, Sándor Petőfi… nous…

LIZY (pousse un cri, tape des mains) : Jésus Marie… Seigneur, ne m’abandonne pas… Il est là… il est là… il n’est pas parti ! Il est là, pétrifié !...

La DÉLÉGATION (brouhaha).

Des VOIX : Qui est-ce ? Que fait-elle ici ? Silence ! Faites silence !

L’OUVRIER : Chut ! C’est une cérémonie !... (Il tire Lizy.)

Le PORTE-PAROLE DE LA DÉLÉGATION (surpris un instant, continue avec dignité) : Nous sommes venus devant toi, Sándor Petőfi… Nous sommes venus devant ta sublime représentation pour y puiser force et foi… Nous sommes venus devant l’éternelle statue du grand idéal, devant ta main droite levée qui fait serment pour la liberté !...

 

Rideau

 

 Suite du recueil

 



[1] Il s’agit de Sándor Petőfi.

[2] Les dialogues en italique de cette scène sont en français dans le texte.

[3] Madame Róza Déry (1793-1872). Comédienne légendaire.

[4] Sándor Vachott (1818-1861). Poète, disciple de Petőfi.

[5] Revue artistique et littéraire destinée à l’aristocratie, parue entre 1843 et 1848.

[6] Joseph Lanner (1801-1843). Compositeur autrichien.