Frigyes Karinthy
"Reportage
céleste" se présente comme le
paroxysme, le comble du journalisme. Karinthy admirait le bon journaliste
("Grand maître des reporters hongrois"). Mais
il connaissait à fond le monde de la presse et il a porté sa satire sur tous
ses aspects : Le
journaliste en quête de sensationnel et de catastrophes :
"Reportage de Noël d’un journaliste", "Reportage du
front", "Le journaliste et les chômeurs". La récolte mécanisée
des informations au pif mécanique :
"Nouvelles des alliés". Sa satire passe aussi par le pastiche des
lieux communs historiques ou littéraires supposés interprétés par des
journalistes : "Le grand reporter", "Robinson
Ducruchon". Il
n’épargne pas non plus les interviewés :
"Vanité" Il
en vient à s’interviewer lui-même : "Mon succès fou à l’asile
d’aliéné", "J’ai voulu me filer pendant vingt-quatre heures"
(dans cette dernière c’est son ombre qui prépare un reportage). Il
réalise enfin des interviews lui-même, réels ("Joséphine Baker",
"J’ai parlé avec Miss Europe", "Tarzan", l’interview d’un
singe savant) ou imaginaire (et absurde) : "En visite chez la
comédienne". |
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Ferenc Molnàr incarne un esprit français plus pur que les écrivains
de Paris |
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