Frigyes Karinthy
Einstein a fasciné Karinthy comme toute
sa génération d’intellectuels. Cette fascination allait avec l’attrait pour
le progrès technique dont il a beaucoup parlé par ailleurs. Il y fait
référence dans de multiples chroniques ou nouvelles
repérées ci-contre. Einstein est bien sûr, en passant,
prétexte à humour ou à satire ("Nuit d’insomnie", "Bouffeur de
rêves", "Nouvelle science", "Cette dame
charmante"…), mais plus sérieusement c’est l’occasion d’interroger la
science par rapport à l’art ("Le grand styliste"), à la psychologie
("Relativité des âmes"), la société ("Parler et aboyer",
à propos du livre commun d’Einstein et Freud sur les guerres), et même la
philosophie ("Le un et le zéro", la chronique "Mesdames et
Messieurs" du 25 mai 1930 où il déclare qu’Einstein ne résoudra pas plus
que d’autres le mystère du monde). Notons que Karinthy associe à plusieurs
reprises Einstein et Freud. Ils étaient pour lui les deux
savants fondamentaux : celui de l’esprit et celui de la matière. |
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Mesdames
et Messieurs (17 février 1929) |
Mesdames et Messieurs (21 mars 1929) |