Frigyes Karinthy
Karinthy s’est intéressé à la psychologie
des hommes de pouvoir, en général (voir la liste associée au mot-clé Tyran). Mais deux hommes
ont particulièrement attiré son attention : Napoléon et César. Dans ces textes, Napoléon est à la fois
le personnage historique et l’archétype de l’exercice du pouvoir.
("Dictature", "Allô, ici Budapest (10 avril)" : à
propos d’un attentat contre Mussolini) Karinthy aborde également la psychologie
du potentat à travers son comportement et ses petitesses. ("L’homme de
quarante ans", "La molécule vivante", "Pierre",
"Hystérie") Napoléon est aussi occasion de critique
littéraire de la description des caractères ("Tolstoï", "Deux
Napoléons") Et, bien entendu, il est aussi prétexte à
la satire et à une réflexion sur la société ("Rip (I)",
"Nouvelle bohème", "Le travail", "Erzsike deviendra actrice et Steinach",
"Règne éphémère de monsieur Épinard", "Schermann",
"Napoléon n’avait pas de logement"). Il est aussi prétexte à une
pièce de théâtre ("Deux rêves") |
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