Frigyes Karinthy
Comme Karinthy avait une passion pour les
innovations techniques, il était logiquement intéressé par les entrepreneurs et
les industriels qui les mettent à la portée du public et de la société
("Sur trois oiseaux"). Mais cet intérêt était bien entendu mêlé de méfiance et
sa satire n’a pas manqué de s’exercer envers les inventeurs farfelus, les
spéculateurs et en particulier l’industrie de guerre ("Conserve
d’homme", "Chant de guerre", "Boutons de cuivre",
"Grenade lacrymogène"). Ses descriptions d’entrepreneurs lui
donne l’occasion de belles analyses de caractères ("Mon ami
l’entrepreneur", "L’entrepreneur", "L’usurier"). Il était fasciné par le développement de
l’industrie cinématographique auquel il a consacré plusieurs articles
("Le film parlant à Budapest", "Film", Cinéma
parlant", "Cinématographie et musée de cire"). À noter aussi "Fournisseur de
nouvelles internationales S.A." où il imagine la fabrication
industrielle d’informations dans une usine gigantesque. |
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Ferenc Molnár incarne un esprit français plus pur que les écrivains
de Paris |
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