Frigyes Karinthy
D’abord enthousiaste inconditionnel du
progrès technique, Karinthy est devenu critique pendant et après la guerre
mondiale. Il tente alors d’imaginer le futur lointain. Karinthy défend l’idée que c’est
l’imaginaire, donc les artistes qui permettent les découvertes techniques
("Découverte de Dieu" : « Le miracle de la science n’est toujours qu’une réalisation du miracle légendaire mythique ») L’avion était un idéal de l’adolescent
Karinthy ("Rencontre avec un jeune homme") ; il est devenu
objet de fascination (d’où son amitié avec Viktor Wittmann :
"En avion", "Aéroplane"). Bien qu’une lassitude effrayée apparaisse
parfois ("Elixir", "Radio !... Radio !..."), la
possibilité de voler loin lui inspire des envols
poétiques ("Légende du poète", "Vieux et jeune", " La philosophie ("Progrès") et
le burlesque ("Le secret de l’oreille sanglante") ne sont pas absents. Dans "Trait oblique", Karinthy
met en relation l’invention de l’avion et les transformations de l’art
figuratif. |
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Mesdames et Messieurs (24 novembre 1928) |
Mesdames
et Messieurs (10 janvier 1929) |
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