Frigyes Karinthy
Karinthy avait un rapport ambigu avec
l’argent : il a couru après toute sa vie ; son succès lui en
assurait néanmoins, mais il lui filait entre les doigts. Il n’a jamais pu épargner
une somme quelconque. Il avait tout à fait conscience de cette situation et
il s’est constamment interrogé sur la fonction sociale de l’argent. Le sujet
revient extrêmement fréquemment dans ses textes. Je n’ai retenu ci-contre que
ceux qui ont trait directement à
l’argent, sa fonction, son manque, sa recherche. Comme d’habitude, le thème est traité sur
tous les registres qu’il affectionne : la parabole ("Dialogue du
vrai et du faux forint", "Maître boulanger", "Sur l’îlot
d’argent"), le trait de caractère ("L’usurier", "L’homme
riche", "Mon ami l’entrepreneur", "L’honnête
homme"), la satire pour la majorité des textes, l’humour aussi bien sûr
("Nouveau billet de mille couronnes"), l’absurde ("Je réclame
le remboursement de mes frais de scolarité"), et même ici ou là des
critiques acerbes de la situation économique ("Visions"). |
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Mesdames
et Messieurs (5 mars 1929) |
Mesdames
et Messieurs (7 juillet 1929) |
Mesdames
et Messieurs (4 août 1929) |
Mesdames
et Messieurs (20 octobre 1929) |
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