Frigyes Karinthy
L’enfance est d’une part un paradis perdu pour Karinthy, d’autre part
une victime de nos sociétés perverses et guerrières, trop adultes. Elle est
aussi l’occasion de réfléchir à la nature humaine et, pour ne pas déroger,
matière à satires de nos travers dans nos relations avec l’enfant. Paradis perdu : "Occupation des enfants", "Les
trains", "Femmes en première ligne", "Ma mère",
"La femme", et bien sûr tout le recueil "M’sieur". Victime de la folie des adultes : "Un enfant grelottant
dans la rue", "J’éduque mon fils", "Petit prince",
"Conte pour les petits garçons de trois ans",
"Avertissement", "La fée carabosse" et l’écœurement
devant l’éducation raciste du régime hitlérien : "Vie intellectuelle". Satire du comportement des adultes : "L’enfant
prodige", "Un enfant comme les autres", "Des enfants et
des fous", "J’achète des jouets", "Babil",
"Trois cigares en chocolat", "Le monde extérieur",
"À qui ressemble Pistike", "Douces
clochettes". D’autres textes sont plus personnels, sentimentaux et
poétiques : "Idylle", "Dódi",
"Je préside l’examen de la classe", "Thérèse et Tini". C’est dans "Carnet de notes" qu’on trouve cette réflexion
sur la nature humaine : « Un
enfant à naître vint me voir l’autre jour afin de me demander conseil :
devait-il venir au monde ? J’ai haussé les épaules, hésitant. J’ai fini
par lui recommander au moins d’essayer. » |
|||
|
|
|
|
M’Sieur (la totalité des textes du recueil) |
|||
Soldes de la Saint-Sylvestre (1934) |
|||
|
|||
Mesdames et Messieurs (17 février 1929) |
|||