Frigyes Karinthy
La
mort apparaît fréquemment dans les nouvelles de Karinthy. Il s’agit
dans cette liste de réflexions sur le sens de la mort, sa perception
(individuelle ou dans la société), et en conséquence, il s’agit d’un discours
sur la vie. 1 - Il faut accepter la mort
qui est inéluctable et elle fait peur : "Le combattant",
"Grenade lacrymogène" (« Vous croyez vraiment qu’il est
nécessaire de tuer l’homme pour qu’il admette son état de mortel ? »),
"C’est il y a longtemps", "Royaume des fées",
"Roue de la fortune (« J'ai été condamné à mort avant de
naître… »),
"Mélancolie", "Larmes", "Histoire et pensée"
(« …que la cause et la source de toute réflexion ne sont justement
pas la joie et le calme, mais beaucoup plus, sinon seules, la souffrance et
la mort. »), "Avenir",
"Rêve", "Aéroplane", "Crainte et espoir", … 2 – Que faut-il penser du
suicide, pourquoi, quand, se donne-t-on la mort ? "Le balayeur de
rue" (Une délivrance), "L’avertissement" (suicide d’un
adolescent), "Manci, la reine de Robb",
"Trouble momentané d’esprit", "Ernő
Osvát". 3 – La
mort a aussi sa place dans la société, soit par elle-même, soit par la bêtise
des hommes : "Élixir" (« Vous n’êtes même pas capables
de courber un cheveu : vous êtes incapables de prolonger une vie de deux
jours – comment osez-vous juger, distribuer la mort ? »), "Le bourreau est
mort", "D’Annunzio et le peuple", "Duel américain",
"La mort magnétique", "Le meurtre d’Oxford Street",
"Duel au XXVe siècle", "Bras et jambes", "Un enfant
grelottant dans la rue", "L’oracle de Macbeth",
"Romancier, assassin, héros meurtrier", " 4 – La mort est aussi objet de
réflexion philosophique et théologique : "L’autre", "Miraculum", "Dialogue silencieux avec
Thomas", "Entre deux vers", "Visions", "Deux
bateaux", "Poussière", "Gethsémani", "Y a-t-il
une vie dans l’au-delà ?". 5 – La mort est la conclusion de la vie. C’est une
sanction de même nature que le résultat d’un examen : "Préface à
moi-même" (« …une leçon dont il faudra rendre compte à un
examen… »), "Abattoir"
(« …ce n’est pas pour rien que des réserves de cette Université
Supérieure on m’a distribué d’onéreuses fournitures scolaires: mes
yeux, mes oreilles et mes nerfs ; je devrai répondre à quoi je les aurai
utilisés… »), 6 – Enfin Karinthy aborde aussi
la mort individuelle sous un angle pathétique ("Dódi",
"Parabole sur la mort", "Pierre") ; sous un angle
psychique ("L’homme riche", "Jambes fantômes",
"L’orgue de barbarie", …) ; fantastique ("Le lacet de
chaussure", "Boucle de chaussure", "Le violoniste des
gris", "L’ascenseur monte plus haut",
"L’infidèle") ; burlesque ("Cure d’amaigrissement", "Tronçonnage
de la bronchite aiguë") |
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